Au-delà de la sanction contre le PM, que cherchait Yewwi et qu’a-t-elle appris ?
Le rejet jeudi de la motion de censure déposée par le groupe Yewwi ( 55 voix en faveur pour) lui permet de tirer des conséquences politiques. Lesquelles débouchant sur un séparatisme avec Wallu.
Des conséquences politiques au sein de l’inter coalition Wallu-Yewwi (80 députés) ossaturée par l’entente cordiale, scellée lors des Législatives, mais qui commence à se craqueler.
La partie immergée, toutes sortes de contradictions, est mise à jour sur plusieurs sujets divergents.
Des rangs dispersés, des voix discordantes lors du vote du Budget 2022-2023. Comme une armée mexicaine, l’inter coalition, sapée par plusieurs donneurs d’ordres, s’est gourée face aux questions qui cristallisent l’actualité brûlante.
Yewwi, esseulée au front, a fait face au dossier Adji Sarr-Sonko, l’affaire des députés Massata Samb-Mamadfou Niang, les bisbilles de Nemmeku Tour à Dias…
“Absence de preuve n’est pas preuve d’absence”, disait l’autre, mais Yewwi, avec cette motion de censure, recherchait la confirmation de ses vrais camarades, ses vrais amis en perspective des prochaines joutes politiques.
Mènera t-elle seule ses combats en marge de l’inter coalition ? Mystère et boule de gomme. Mais elle semble dire que la solidarité la plus nécessaire est celle de l’ensemble des députés de Yewwi.
Pour ne pas conclure, empruntons à Francesco Alberoni sa belle citation : « La solidarité n’existe pas : n’existe qu’une coalition d’égoïsmes. Chacun reste avec les autres pour se sauver soi-même. »
#Wallu #YewwiAskanWi
